«…Chacun de nous peut faire l’expérience d’une autre dimension du temps. C’est simple. Fermez les yeux, entrez dans votre palais de la mémoire, ou votre caverne d’Ali Baba(…)… Appelez à la conscience un souvenir visuel, auditif ou olfactif, au choix. Un parfum de fruits d’été, par exemple, le grésillement des cigales, tel jour, en vacances, ou le goût des biscuits de votre enfance. A peine évoqués, ils sont là, intacts, tout vifs, tout neufs. Et l’on s’émerveille… » Henri Gougaud, in Renaître par les contes
En 1995, j’ai pris le chemin des contes grâce à Michèle Chaumont et ne l’ai jamais vraiment quitté. Sur mon chemin j’ai croisé de nombreux formateurs ou formatrices qui m’ont aidée à avancer : Michel Hindenoch, Didier Kowarsky, Gigi Bigot, Clara Guenoun, Renée Robitaille et aujourd’hui Jihad Darwiche. Au fur et à mesure des mes pérégrinations en France ou à l’étranger, j’ai eu l’occasion de semer des histoires à tout vent. Je suis aussi parfois sortie de la marmite pour voir ce qui se passait ailleurs…
Mais le conte m’a rattrapée en Auvergne où je vis maintenant.
En 2014, j’ai créé ma structure Mélimélomanilémo et suis membre du Collectif Oralité Auvergne.
Tous les public m’intéressent : de la petite enfance jusqu’au grand âge, et publics empêchés (handicap, prison, Ehpad). Je m’accompagne de mon violon, de quelques instruments de percussion (udu, zenko, kalimba). Je propose des « racontées », des balades contées ou spectacles.
Donner âme et chair aux histoires, quelles soient traditionnelles ou contemporaines, embarquer l’auditeur-trice sur mon chemin, faire découvrir le plaisir d’écouter une histoire, voilà ce qui motive mon travail de conteuse.
Le conte n’est pas un art du spectacle, c’est l ‘art de la relation » dit Henri Gougaud.